J’ai choisi les termes de santé globale plutôt que de santé holistique car l’holisme est une conception qui n’est pas forcément évocatrice pour tout le monde, et peut même avoir une connotation occulte, ésotérique, pour certains. Or l’holisme n’a absolument rien de cabalistique, et définit simplement le « point de vue qui consiste à considérer les phénomènes comme des totalités« . Rapporté à la santé, cela signifie que la notion de soin et de bien-être apportée à l’être humain tient compte de sa globalité : physique, émotionnelle, mentale, spirituelle, environnementale, socioculturelle…
Tout en ce monde – nous y compris – est en perpétuelle et réciproque interactivité, les êtres et les systèmes coopèrent mutuellement en ajustant leur comportement les uns par rapport aux autres.
Privilégier cette approche globale du vivant, c’est reconnaître et considérer la pluralité des niveaux d’organisation, des relations et des interactions entre les éléments, et nuancer l’analyse cartésienne qui tend à découper le tout en parties indépendantes et entrave ainsi la compréhension de la réalité.
Ainsi, lorsque la santé est abordée avec une vision holistique, ou globale :
• L’individu est considéré comme une personne dans son entièreté, non comme une maladie ou un assemblage de symptômes/organes déficients/éléments isolés ; les interactions entre les systèmes de l’organisme, avec l’environnement, entre le physique et le psychisme, sont pris en compte.
• Ce ne sont pas seulement les symptômes qui sont considérés et traités, mais également les causes de la maladie.
• De ce fait, l’approche holistique et les méthodes employées diffèrent en fonction de chaque individu.
La thérapie holistique n’est pas une spécialité ou une profession à part entière, c’est une approche, une conception, que chaque professionnel de santé peut intégrer à sa pratique en faisant appel à différents outils thérapeutiques/ressources/enseignements… et que tout un chacun gagnerait à intégrer dans son appréhension de chaque aspect de la vie et du vivant.